Sublimation

Kathrin Barboza Márquez(1983- )  Biologiste experte des chauves-souris. En 2006, elle a redécouvert une espèce (à nez d’épée) que l’on croyait éteinte. 1ère bolivienne à remporter 1 bourse de l’UNESCO en 2012.

Non,  ces poivrons sont inoffensifs.

Ce phénomène visuel s’appelle paréidolie : notre cerveau compare constamment les images ou les sons qu’il reçoit avec ce qu’il a gardé en mémoire. La paréidolie est l’expression de ce mécanisme.

Les exemples sont nombreux et nécessitent parfois d’examiner plus précisément l’image.

Les paréidolies se rencontrent également dans les cieux comme cette nébuleuse NGC 1909, baptisée nébuleuse de la tête de sorcière :

Une nébuleuse est un immense nuage de gaz éclairé par les étoiles environnantes. L’image a été prise par le télescope spatial Hubble.

Une dernière paréidolie ? Voici l’image des ultraviolets issus du soleil. Ce cliché pris par la Nasa en 2014 en 2014 montre les zones de grandes activités à la surface du soleil.

On peut y voir un jack-o-lantern, typique d’Halloween. Mais là encore ce n’est qu’une coïncidence.

Espèce extra-terrestre ou beauté sous-marine ? Nul besoin de plonger parmi les récifs coralliens des mers tropicales pour découvrir les splendeurs offertes par le monde du silence.

La coquille Saint-Jacques européenne Pecten maximus, espèce emblématique des eaux tempérées de la Manche, bien connue des gourmets pour la saveur de ses noix présente une singularité moins connue : implantée tout du long de son manteau, elle dispose d’une rangée d’« ocelles », des yeux élémentaires de couleur bleu-vert.

Ils ne sont pas toujours faciles à observer à l’œil nu. Ici, quatre de ses magnifiques ocelles entourés de dizaines de tentacules sensitifs sont photographiés en gros plan, dans le milieu naturel de notre coquille dont les valves légèrement entrouvertes pour faciliter respiration et filtration des éléments nutritifs (phytoplancton). Elle en possède environ 200 tout au long de son manteau (l’organe qui entoure les tissus mous de la coquille Saint-Jacques, et qui sécrète sa coquille externe)

Depuis 30 ans, la société américaine Boston Dynamics met au point des robots. Les premières modèles à quatre pattes ont considérablement évolués : c’est en 2016 que fut mis au point le robot Atlas nouvelle génération. Possédant une batterie électrique interne, il n’est pas relié à une prise par un cordon d’alimentation. Il est bipède et est capable de se déplacer dans des terrains accidentés. Je vous laisse juge :

Rassurez-vous. Pour parvenir à cette prouesse, les essais étaient nombreux et moins spectaculaires :

Une éventuelle attaque de robots rebelles n’est donc pas pour tout de suite.

Toutefois cela a inspiré la société Corridor Digital. Dans la vidéo qui suit, les robots prennent leur revanche :

Vous l’aurez compris, cette dernière vidéo est un fake. La fin de la vidéo montre comment l’équipe d’événements visuels de Corridor Digital a utilisé la technologie de capteurs de mouvements pour ajouter le robot ultérieurement dans la vidéo.

Saurez vous avoir tout bon au quiz spécial halloween des sciences et technologies??

https://view.genial.ly/616d64286ee2bc0df12986da

Connaissez vous la cryptozoologie ?

la cryptozoologie (du grec ancien κρυπτός / kruptós, « caché », ζῷον / zỗion, « animal », et λόγος / lógos, « étude »)  est donc l’étude des animaux cachés. Il s’agit de tenter d’étudier les animaux mythiques, souvent issus des légendes passées.

En voici quelques exemples :

Ne soyez pas dupes ! Ces animaux n’existent pas et n’ont jamais existé.

Il est inutile d’imaginer des monstres. La Nature en recèle suffisamment d’espèces intrigantes, qui, elles existent vraiment :

Voici un ver plat marin, filmé au large des Philippines. Cet espèce de « Vénom » naturel est en train d’attaquer un crabe pour en faire son repas :

On peut trouver en France la Théraphosa blondi. Cette araignée (la second dans la vidéo) peut atteindre à l’âge adulte la taille de 30 cm. Elle peut dévorer des oiseaux, ou des chauves-souris.

Heureusement, même si cette espèce est française, elle est présente bien loin de Lyon car on la trouve uniquement en Guyane française.

Mais les plus répugnants monstres de cette collection sont cachés parmi nous ou plutôt sur nous !

Chez la majorité des gens, les follicules pileux (du visage et des cils surtout) sont habités par un charmant petit acarien appelé Demodex. Il a la propriété d’avoir une bouche, mais pas d’anus et se nourrit du sébum (graisse) de votre peau.

Ces images étonnantes ont été réalisées grâce un microscope électronique. Il s’agit d’un instrument capable de grossir 2 millions de fois les objets microscopiques, alors que les meilleurs microscopes optiques (comme ceux utilisés en SVT) pourront grossir 2000 fois la taille d’un objet.

Au musée des confluences ou dans le quartier ou au-delà, voici les possibilités de visites gratuites dans le cadre de la fête de la science 2023

https://salle321.jimdofree.com/fete-de-la-science/

Teruko Ishizaka (1926-2019)  Immunologiste japonaise, co-découvreuse des immunoglobulines E (IgE), anticorps au cœur de la réaction allergique et du diagnostic de l’allergie.

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Alors que la plupart des enfants découvraient le dessin, Tiera pensait à construire des fusées. Aujourd’hui ingénieure en aérospatiale, elle est sur le point d’envoyer des humains sur mars et est arrivée à se tailler une place de choix dans un domaine traditionnellement masculin. Tiera inspire les filles à repousser leurs limites et à viser la lune – littéralement, dans son cas!

• En 2017, elle obtient un baccalauréat ès sciences en génie aérospatial au Massachusetts Institute of Technology (MIT) ;
• Pendant ses études de premier cycle, elle travaille à temps partiel à The Boeing Company, où elle participe à la conception et à l’analyse du matériel composant la plus grosse fusée de la NASA destinée à conduire des humains sur Mars ;
• Elle agit également à titre de mentore auprès d’autres étudiants intéressés par des domaines scientifiques et techniques où les femmes sont sous-représentées ;
• Elle travaille aujourd’hui à temps plein chez Boeing comme ingénieure en aérospatiale.