Archive for 29 septembre 2023

Fête de la science 2023 du 6 au 16 Octobre 2023 1/3

29 septembre 2023

Au musée des confluences ou dans le quartier ou au-delà, voici les possibilités de visites gratuites dans le cadre de la fête de la science 2023

https://salle321.jimdofree.com/fete-de-la-science/

Christine Ouinsavi

25 septembre 2023

Christine Ouinsavi (1975- )  Diplômée d’ingénierie agronomique et docteure en sylviculture et biologie forestière. Ministre au Bénin chargée de l’Enseignement maternel et primaire de 2007 à 2010

Patricia Ann Webb

21 septembre 2023

Patricia Ann Webb (1925-2005)  Microbiologiste et virologiste qui a longtemps travaillé pour l’armée américaine et le CDC. Elle a participé à la découverte et à la caractérisation des virus de Lassa et Ebola.

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Mae Carol Jemison

18 septembre 2023

Mae Carol Jemison, née le 17 octobre 1956 à Decatur, est une ingénieure, médecin, professeure et une astronaute américaine de la National Aeronautics and Space Administration (NASA). Elle est notamment connue pour être la première femme afro-américaine à aller dans l’espace en tant que spécialiste de mission à bord de la navette spatiale Endeavour. Mae Jemison rejoint la NASA après sa sélection dans le groupe d’astronautes 12 en 1987 et est choisie pour participer à la mission STS-47, durant laquelle elle tourne autour de la Terre pendant huit jours du 12 au 20 septembre 1992.

Née en Alabama et élevée à Chicago, Mae Jemison est diplômée en génie chimique et en africanisme et African-American studies à l’université Stanford. Elle obtient ensuite son diplôme de médecin au Weill Medical College, un établissement rattaché à l’université Cornell. Elle est médecin pour le Corps de la paix au Liberia et en Sierra Leone de 1983 à 1985 puis en tant que médecin généraliste. Afin de devenir astronaute, elle postule à la NASA.

Mae Jemison quitte la NASA en 1993 pour créer une entreprise de recherches technologiques. Elle crée plus tard une fondation éducative et, via cette fondation, devient la directrice du projet 100 Year Starship (en) financé par la Defense Advanced Research Projects Agency (DARPA). Elle a écrit des livres pour enfants et elle est apparue plusieurs fois à la télévision, notamment dans un épisode de Star Trek : La Nouvelle Génération, en 1993.

Alice Catherine Evans

14 septembre 2023

Alice Catherine Evans (1881-1975)  Microbiologiste, directrice de la division des produits laitiers du département de l’Agriculture des USA. Elle a démontré que la bactérie Brucella melitensis était à l’origine de la brucellose.

Ying Shirley Meng

11 septembre 2023

Ying Shirley Meng  (1976- )  Directrice du laboratoire de stockage & de conversion d’énergie, spécialisée dans la création d’outils pour visualiser ce qui se passe en cas de panne de batteries afin de les améliorer.

Piles solidaires 2022-2023 64 kg de

5 septembre 2023

Bravo à Tia-Meva, Lahna, Nicolly, Morgane et Maram.

Ces écocitoyennes ont présenté l’opération à des classes de CM2, ce qui a permis de récolter 64 kg de piles usagées en 6 mois.

Maryam Mirzakhani

4 septembre 2023

Maryam Mirzakhani naît en 1977 en Iran. Enfant, elle n’a pas de penchant particulier pour les mathématiques. Elle se passionne plutôt pour la littérature et rêve de devenir romancière. Elle arrive sur les bancs de l’école secondaire tout juste après la fin de la guerre contre l’Irak (1980-1988), une période qu’elle qualifie, dans une entrevue accordée en 2014, de « riche en opportunités » pour les jeunes de sa génération.

Bonne élève, elle est admise dans un collège pour les adolescents doués, mais ses performances en mathématiques sont qualifiées de « médiocres » par une professeure. Malgré tout, elle s’intéresse et prend goût à la résolution de problèmes mathématiques, si bien qu’elle se met en tête de participer aux concours organisés entre les écoliers du pays. Sauf qu’à cette époque, en Iran, ce type d’épreuve est réservé aux garçons. Or, la jeune Mirzakhani insiste si fort auprès de la direction de son école qu’on finit par lui permettre d’y prendre part, et ce, malgré ses résultats moyens.

Elle est déterminée à tirer son épingle du jeu sur le circuit compétitif, si bien qu’à 17 ans, elle remporte la médaille d’or pour la participation individuelle dans un concours national, grâce à un score parfait. Elle dira plus tard avoir pris confiance en ses capacités de mathématicienne à ce moment-là.

Elle obtient son diplôme universitaire de premier cycle en mathématiques en Iran, puis s’envole vers les États-Unis pour poursuivre ses études aux cycles supérieurs, à la prestigieuse Université Harvard. Ses talents en résolution de problèmes s’adaptent bien aux exigences de la recherche.

Les professeurs l’ayant côtoyée lors de ses études supérieures se souviennent d’elle comme d’une étudiante curieuse, dotée d’une persévérance sans bornes et d’une imagination audacieuse. Elle n’hésitait jamais à poser des questions, à prendre de front les problèmes les plus difficiles de sa discipline, à les retourner dans tous les sens, encore et encore. Elle travaillait comme une coureuse de fond : un pas à la fois, jamais trop vite, en endurance, même sur les chemins les plus tortueux. Maryam Mirzakhani affirmait que l’intérêt des mathématiques n’est pas de s’atteler aux questions faciles, mais bien de plonger dans les questions profondes et complexes, qui nécessitent des mois, voire des années de travail. Elle disait adorer ce sentiment d’être « perdue au milieu de la jungle », et de devoir se dépêtrer avec les outils dont elle disposait.

Des tables de billard et une médaille

En 2010, avec un collègue, la mathématicienne d’exception décide de s’attaquer à l’un des plus grands problèmes de sa discipline : le « problème du billard ». Ce classique traite de la gamme des comportements d’une boule de billard qui rebondirait à l’intérieur d’une table de billard imaginaire de forme polygonale. Les mathématiciens et les physiciens ont observé il y a plus d’un siècle que ce comportement est beaucoup plus difficile à comprendre et à anticiper qu’il n’y paraît.

Pour mieux étudier et comprendre la trajectoire de la boule, il est utile d’imaginer la déformation graduelle de la table, en la comprimant ou en l’étirant dans les diverses directions que prendrait la boule. La table initiale se transforme donc en une série de nouvelles tables, et il devient possible d’observer une plus grande portion de la boule, dans un temps donné.

Maryam Mirzakhani et son collègue ont contribué de façon inédite à ce problème en considérant simultanément toutes les tables imaginaires possibles, au lieu de considérer une seule table à la fois. Plus particulièrement, ils se sont attardés au fait que les tables se transforment de façon réglée, approfondissant ainsi la compréhension du « problème du billard ». C’est une contribution importante parce qu’elle propose une façon nouvelle d’aborder ce que les mathématiciens et les physiciens appellent les « systèmes dynamiques », c’est-à-dire des systèmes qui évoluent en fonction d’un certain nombre de règles.

Avec sa thèse doctorale sur la géométrie des surfaces hyperboliques, c’est cette contribution qui a valu à Maryam Mirzakhani la médaille Fields en 2014, une première pour une femme. Cette récompense est toujours attribuée non seulement au regard des accomplissements passés du lauréat, mais aussi en fonction du caractère prometteur de ses recherches.

Celle qui enseignait à l’Université Stanford, en Californie, figurait sans aucun doute parmi les mathématiciens les plus prometteurs de sa génération. Sa trajectoire s’est arrêtée beaucoup trop vite en juillet dernier, en raison d’un cancer, mais elle laisse derrière elle un legs scientifique considérable.

On se souviendra également d’elle comme d’une intellectuelle engagée. En 2014, elle cosignait, avec d’autres professeurs de la prestigieuse institution, une lettre exigeant que l’administration de l’université coupe tous ses liens avec l’industrie des hydrocarbures. Refusant de s’enfermer dans la tour de verre du monde universitaire, elle estimait que les scientifiques avaient la responsabilité de s’engager dans le monde.

 

Précision : Il n’existe pas de prix Nobel de mathématiques. la médaille Fields est équivalente à un prix Nobel inexistant pour cette discipline mais elle est donnée tous les 4 ans seulement.